IX) Le climat
Le département du Gard est situé dans la zone des « climats tempérés des façades occidentales » (Viers & Vigneau. 1990 : 110). La plus grande partie se
trouve dans la zone du« climat méditerranéen ». Seule une petite région au nord ouest (Voir paragraphe II) est située dans la zone du « climat danubien » comme
cela est montré sur la carte (Viers & Vigneau. 1990 : 111).
Le Gard, comme le reste de la France et de l’Europe de l’Ouest, subi une alternance de quatre saisons plus ou moins marquées selon les années. Tout d’abord
nous avons un hiver froid, avec souvent de nombreux jours de vent qui dessèchent le sol puis un printemps doux plus ou moins arrosé suivi d’un été chaud et sec et
enfin un automne doux et humide.
L’automne est la saison la plus favorable à l’apparition des champignons suivi par le printemps. L’été ne voit de petites poussées fongiques qu’en altitude et
l’hiver, à moins qu’il ne soit très doux, ne permet guère aux champignons d’apparaître.
En plus des différentes saisons, dans l’ouvrage ‘’Météo de la France’’, les auteurs indiquent que l’on peut, climatiquement parlant, diviser le département du Gard en 4
zones (Kessler & Chambraud, 1990 : 196) :
1.
La plaine située entre Nîmes et la côte méditerranéenne appartient à la Provence par son exposition au Mistral, mais se rapproche du bas Languedoc dès que
celui-ci cesse de souffler. Les débuts de matinée sont alors souvent gris, par invasion temporaire des brumes humides du golfe du Lion. Celles-ci n’ont cependant
aucune influence sur le niveau des températures maximales, aussi élevées à Nîmes que dans les autres villes méditerranéennes.
2.
La partie Est du département, alignée dans l’axe du couloir rhodanien, proche du Vaucluse est soumise à des vents violents durant une centaine de jours par an.
3.
Dans la partie centrale du département, la pluviosité augmente mais celle ci reste typiquement méditerranéenne par l’aridité de la saison estivale. L’amplitude des
températures est plus importante que dans la vallée du Rhône, et cela se traduit à la fois par des gelées plus fréquentes (40 à 70 jours par an) et par des jours de
chaleur plus nombreux.
4.
La zone climatique, constituée par la région de l’Aigoual, est de type montagnard, abondamment arrosée ou enneigée selon l’altitude, d’octobre à mars. Les
conditions climatiques qui règnent au sommet de l’Aigoual sont souvent exécrables : 276 jours par an avec vent violent
a) Les pluies
Les précipitations moyennes annuelles augmentent en fonction de l’altitude et les valeurs des isohyètes progressent selon une direction sud-est – nord-ouest. Elles
passent de 60 cm au niveau de mer à 220 cm au sommet de l’Aigoual soit 3,7 fois plus.
Précipitations annuelles en cm d’eau
Carte de Kessler & Chambraud, 1990 : 195
b) Les températures
A l’inverse des précipitations, les températures moyennes annuelles diminuent avec l’altitude. Elles vont de 14,5°C au bord de la mer à 4,6° C au sommet de l’Aigoual.
La valeur des isothermes diminue selon une direction sud-est – nord-ouest.
Température et Moyennes Annuelles en degré C° et 1/10
Carte de Mathieu, 1992 : 54.
c) Comparaison entre le Mont Aigoual et Nîmes
Dans la plaine de Nîmes comme dans le massif de l’Aigoual (Anonyme, 1998), les pluies sont inégalement réparties au cours de l’année et il y a une période sèche bien
marquée en juillet - août ainsi qu’un mois d’octobre très arrosé.
La Mycologie dans le département du Gard
Mycales - Société Mycologique d’Alès (Gard)