Mycales - Société Mycologique d’Alès (Gard)
Syndrome résinoïdien
Syndrome
Champignons toxiques responsables
Syndrome panthérinien
Amanite panthère *
(Amanita pantherina)
Syndrome coprinien
Syndrome phalloïdien
Syndrome
Champignons mortels responsables
Syndrome gyromitrien
Syndrome orellanien
Amanite phalloïde
(Amanita phalloides)
Amanite printanière *
(Amanita verna
Amanite vireuse *
(Amanita virosa)
Amanite jonquille
(Amanita gemmata)
Amanite tue-mouches
(Amanita muscaria)
Clitocybe de l’olivier
(Omphalotus olearius)
Entolome livide
(Entoloma lividum)
Tricholome tigré *
(Tricholoma pardinum)
Syndrome paxillien
Gyromitre comestible *
(Gyromitra esculenta)
Cortinaire couleur de
rocou
(Cortinarius orellanus)
Paxille enroulé *
(Paxillus involutus)
Syndrome de rhabdomyolyse
Tricholome equestre
Tricholoma auratum
Toxicodermie
(ou toxidermie)
du Shiitaké
Shiitaké ou Lentin
du chêne
(Lentinus edodes)
Le Shiitaké (Lentinula edodes, lentin du chêne) est le deuxième champignon le plus consommé au
monde. Outre les bienfaits connus de ce champignon consommé cuit, il est désormais acquis qu'il
peut causer une toxicodermie (ou toxidermie) qui se manifeste par de graves éruptions cutanées
liées à un mécanisme immunologique. Cette réaction toxique, due au lentinan contenu dans le
champignon, survient en général 24 à 48 heures après la consommation des champignons crus ou
insuffisamment cuits, et régresse le plus souvent en 8 à 10 jours.
Comme pour tous les autres champignons, nous conseillons fortement, de ne pas les
consommer crus.
Souches de
culture du
Shiitaké
Intoxication généralement très douloureuse mais
le plus souvent sans gravité, qui provoque de
violentes douleurs gastro-intestinales. Le risque
majeur est alors une rapide déhydratation.
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AVERTISSEMENT :
D'une manière générale, les champignons doivent être consommés en petites quantités et seulement de temps en temps (ne pas en consommer à
plusieurs repas consécutifs). D’autre part, ils doivent être ramassés dans les endroits propres et non pollués, en évitant les bas-côtés des routes, les endroits
trop enrichis par des composts, les amoncellements de déchets, etc.), car les champignons sont de véritables « éponges » qui absorbent facilement les produits
toxiques et les conservent longtemps.
Les symptômes sont extrêmemnt variés, mais
plusieurs points communs sont présents :
accélération du rythme cardiaque, sécheresse des
muqueuses, nausées, malaises et même parfois
des hallucinations.
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Le responsable de cette intoxication est le Coprin
noir d'encre, théoriquement comestible, mais
fortement déconseillé si on absorbe de l'alcool en
même temps, car dans ce cas, des symptômes fort
désagréables ne tarderaient pas à apparaître dans
les jours qui suivent l’ingestion . . .
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Cette intoxication se déroule le plus souvent en
deux phases : entre 8 et 12 heures environ après
l'ingestion, la première phase se manifeste par de
fortes douleurs abdominales accompagnées de
nausées, vomissements et diarrhée.
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C’est une intoxication plutôt aléatoire, qui semble
ne se déclencher que si les champignons sont
insuffisamment cuits ou en trop grande quantité ou
bien si on en ingère trop souvent.
Même si les les Gyromitres sont parfois vendues
dans le commerce, elles . . .
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Helvella crispa
Helvella lacunosa
*
*
Coprin noir d’encre *
(Coprinus
astramentarius)
Les premiers symptômes digestifs apparaissent
une dizaine d'heures après l'ingestion de façon
similaire aux intoxications causée par l'Amanite
phalloïde. En revanche, les symptomes qui sont
relatifs à l'insuffisance rénale apparaissent dans
un délai beaucoup plus long, soit . . .
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Le Paxille enroulé, tout comme le tricholome
équestre (voir ci-dessous le syndrome de
rhabdomyolyse et se reporter à la page traitant du
Tricholome équestre dans ce site), est encore donné
comme bon comestible dans de nombreux
ouvrages de mycologie.
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Le Tricholome équestre, souvent considéré
comme excellent comestible et abondamment
récolté, notamment dans le Sud-Ouest de la
France où on le nomme parfois “canari” ou bien “
bidaou”, a été clairement identifié comme ayant
provoqué de nombreuses intoxications, . . .
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Syndrome muscarinien
(ou sudorien)
Ce type d’'intoxication est caractérisé par une
transpiration abondante spectaculaire (d’où le nom
de syndrome sudorien), à tel point que certaines
personnes peuvent perdre plusieurs kilos en
l'espace d'une seule nuit.
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Inocybe de Patouillard
(Inocybe patouillardii)
Syndrome psilocybien
Il faut noter en tout premier lieu que la législation
française interdit strictement la récolte, la
détention, et le transport de ces champignons car
ils sont inscrits sur la liste des stupéfiants.
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Psilocybe semilanceata
Clitocybe blanc
(Clitocybe candicans)
Centres anti-poison en France
http://www.centres-antipoison.net
ANGERS - 02 41 48 21 21 - C.H.R.U. 4 rue Larrey 49033 ANGERS CEDEX 01
BORDEAUX - 05 56 96 40 80 - C.H.U. Pellegrin Tripode Place Amélie Raba Léon 33076 BORDEAUX CEDEX
GRENOBLE - 04 76 76 56 46 - Hôpital Albert Michallon B.P.217 38043 GRENOBLE CEDEX 09
LILLE - 0825 812 822 - C.H.R.U. 5 avenue Oscar Lambret 59037 LILLE CEDEX
LYON - 04 72 11 69 11 - Bâtiment A 4ème étage 162 avenue Laccassagne 69424 LYON CEDEX 03
MARSEILLE - 04 91 75 25 25 - Hôpital Salvator 249 boulevard Sainte Marguerite 13274 MARSEILLE CEDEX 09
NANCY - 03 83 32 36 36 - Hôpital central 29 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny 54035 NANCY CEDEX
PARIS - 01 40 05 48 48 - Hôpital Fernand Widal 200 rue du Faubourg Saint Denis 75475 PARIS CEDEX 10
REIMS - 03 26 06 07 08 - Hôpital Maison Blanche 45 rue Cognac-Jay 51092 REIMS CEDEX
RENNES - 02 99 59 22 22 - Hôpital Pontchaillou 2 rue Henri le Guilloux 35043 RENNES CEDEX 09
ROUEN - 02 35 88 44 00 - Hôpital Charles Nicolle 1 rue de Germont 76031 ROUEN CEDEX
STRASBOURG - 03 88 37 37 37 - Hôpitaux universitaires 1 place de l'Hôpital B.P.426 67091 STRASBOURG CEDEX
TOULOUSE - 05 61 77 74 47 - Hôpital Purpan place du Docteur Baylac 31059 TOULOUSE CEDEX
. . . dont plusieurs mortelles, que l’on a attribué à la consommation excessive de ce
champignon.
De un à trois jours après l'ingestion, le consommateur, fatigué, ressent des douleurs musculaires
dans les membres inférieurs, parfois des nausées. Les muscles striés sont spécifiquement
détruits (muscles de l'appareil locomoteur, du diaphragme et myocarde).
Pour plus de détails sur ce syndrome, nous vous recommandons de consulter le chapitre
consacré au “Bidaou” sur ce site.